L'objectif général de ce projet est de mieux comprendre la viabilité socio-économique des pratiques agroécologiques et leurs impacts sur les systèmes de subsistance à travers les gradients environnementaux et démographiques en Afrique. Il s'agit d'un défi scientifique et méthodologique en raison de l'absence d'un ensemble établi de mesures capables de documenter toutes les dimensions de cette viabilité dans le temps.

L'intention est de mener une évaluation comprenant : (i) l'évaluation quantitative et qualitative du travail (par exemple, la charge de travail, l'emploi, la pénibilité, le niveau de compétence, le caractère significatif) requis par les pratiques agroécologiques, (ii) les résultats en matière de revenu (y compris les rendements du travail) et de sécurité alimentaire pour les ménages ayant un accès différenciés aux sources de revenus (non agricoles et non agricoles), aux marchés et aux incitations politiques, (iii) les leviers et les blocages au sein des ménages (en termes d'accès aux connaissances, de régime foncier, de genre, d'aversion au risque, de religion et d'égalité des âges) pour l’adoption des pratiques agroécologiques, et (iv) la valeur économique des services et des dis-services des écosystèmes pertinents pour l'emplacement des études de cas (cela peut inclure les services d'approvisionnement, de régulation et culturels).

Douze études de cas ont été sélectionnées parmi lesquelles celle du Sénégal dont l’objectif est de décrire et analyser les pratiques agroécologiques dans les systèmes pastoraux et agropastoraux au Sénégal et leur contribution aux conditions de vie des ménages et à la protection des écosystèmes.